Allongée au bord de la piscine avec pour seule compagnie, le bruit d’un vent très léger qui vient apaiser la morsure du soleil sur la peau. Une colombe au faîte du toit voisin a élu domicile.
Le bateau en contrebas tangue doucement. Une paix bienheureuse m’a envahie dès mon arrivée et j’ai largué là mes amarres, la douceur de vivre dans cette maison entourée des amis de passage m’empêche presque de lire. Karsten a donc bien choisi son cadeau – Stefan Zweig, romans et récits – une liberté de lecture qui me convient parfaitement !
Les fourmis au bout de mes doigts se sont tues jusqu’à ces derniers jours et sous le palmier qui ombre la table de jardin j’ai repris l’écriture et le dessin hier matin.
Une jolie sensation en moi, lorsque j’ai ouvert ma boîte à fusain…