A la nuit noire, mardi mes pas m’ont tout naturellement conduits là-bas…
Une place déserte, d’une beauté à pleurer, un écho sous les voutes de la promenade.
Et là, au milieu, ce jardin, grilles fermées. J’en ai fait deux fois le tour. Retrouver les cailloux qui nous avaient menées là, à pas comptés.
Et je nous y ai vu, là sur notre banc berceau. Une ombre de nous y est restée je crois.
Il a sans doute encore dans ses veines, les mots, les mots et les rires, les rires et les pétillements dans les yeux, des pépites de soleil…
Je sais désormais que même au plus noir, il y a ce jardin qui éclaire…