Un 17 novembre, je crois bien qu’il y a eu un commencement. Un drôle de big-bang s’est produit. Une promesse de nos lendemains chantants arrivait sur terre.
Une sacrée nana venait tout chambouler.
Parce que moi depuis que je suis là, je l’ai aimée…
Je l’ai aimée dans les jeux,
Je l’ai aimée à la pêche aux tétards,
Je l’ai aimée en Gigliota Cinqueti,
Je l’ai aimée sur la route de la ferme,
Je l’ai aimée dans l’absence,
Alors je l’ai attendue
On ne se perd jamais tout à fait n’est-ce pas ?
Ce qui compte revient toujours.
Eh bien oui !
Piste aux étoiles,
Pieds aux murs
Cabrioles en tous genres
Elle est là
Je suis là
Elle est au plus près de moi
Dans l’embrasure de mes portes
A chaque coin de rue
Dans mes nuits blanches
« Ton ombre est là sur ma table »
Je te souhaite ma douce un très bon anniversaire
Tu es belle, tu sais, dehors et dedans
Un petit galet doux, une pépite, un fil de soie
Je t’aime et t’embrasse
C’est idiot de se répandre sur la table, une ombre sous la lampe, et te lisant. De ton texte si beau, ce qui m’émeut le plus c’est « cette route de la ferme », le petit serpentin dans le vallon de Germaine, et… oui…je me souviens, de toi, là, comme si cette petite route de la ferme, nous ne l’avions pas quittée. Y sommes-nous toujours, Corinne ? Y avions-nous donc laissé traîner, exprès, un petit bout de notre âme, pour qu’un jour, elles se raccordent l’une à l’autre ? Sommes-nous toujours ces fillettes de la petite route qui a porté nos pas ? … A songer à cela, je ne suis plus qu’étonnement et sanglots. Tout ce qui restait à vivre avant de se rejoindre, une évidence que je ne savais pas, et tant de toi échappait à ma vie… Il fallait arriver jusqu’à nous. Merci de tes pensées douces, si douces, dans la nuit qui nous regarde. Il me semble te voir !
J’aimeJ’aime
Je vous vois, toutes les deux. Je vous entends aussi… Je vous embrasse les filles.
J’aimeJ’aime
Vos retrouvailles sont l’un des enchantements de cette année. Elles sont passées par des mots écrits puis dits. Elles sont passées par la technologie internet. Laquelle permet ces mots écrits ! Une belle raison d’espérer encore dans l’humain.
J’aimeJ’aime