– Je voudrais faire autre chose, dit-elle.
Une chose poussant l’autre, être une autre.
– J’aimerais y être pour quelque chose, dit-elle.
Etre dans les choses de la vie
– Alors sois, pense et agis, dit-il
Toi en miroir, toi et toi seule
« L’homme n’est rien d’autre que son projet, il n’existe que dans la mesure où il se réalise, il n’est donc rien d’autre que l’ensemble de ses actes, rien d’autre que sa vie. »
Jean-Paul Sartre
« Va, vis et deviens » Ca me rappelle ce film-là, magnifique. « Va, vis et deviens », la chrysalide qui se fait papillon, un être qui prend son essor, pour le meilleur, un espoir de la vie qui parle à la vie.
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Pas d’accord avec Sartre. Pas du tout. C’est pourquoi je lui préfère Camus.
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Et pourquoi t’es pas d’accord avec JPS, Dominique ? C’est pas mal ce qu’il dit là, non ? Tu veux dire que c’est un peu réducteur, c’est ça ?
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Moi non plus je ne suis pas d’accord , mais pourquoi ? … Bon , en même temps je ne suis pas sure d’être absolument « pas d’accord » … Mais pourtant je crois bien que je ne suis pas d’accord , et en fait c’est parceque je ne pense pas du tout de cette façon là . Je pense autrement donc même si j’explique cela sera incompréhensible tellement je pense autrement … Par exemple , je pense que seul le corps est vrai . Voila , cela parait compréhensible mais en fait cela ne l’est pas … Sauf pour moi … Parceque je pense autrement et que les mots ont des significations trés singuliéres pour moi . En fait c’est simple mais inexplicable …
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Il semblerait que ce dit Sartre soit simple, il parle, à mon avis depuis l‘extérieur. A l’intérieur de soi, ce n’est pas comme ça que les choses se passent. « La fragilité existe, je l’ai rencontrée ». Sans elle, oui, tout est plus simple. Mais nous sommes tous raccordés à notre histoire, à nos filets psychologiques, à nos solitudes intérieures… Alors sous cette éclairage interne, quel est au juste notre « projet » ? Et si on ne pouvait échapper à soi-même ? Et si le sens échappait ? Et si quelque chose de « poussiéreux » tamisait les lanternes ? Sommes-nous idéalement des êtres libres ? Je crois, moi, puisque le débat est ouvert, Corinne, qu’on s’essaie tous les jours à la vie. On tâtonne. On se débat souvent. Avec nos démons. Sartre parle d’un point de vue extérieur de l’être, (projet, actes, réalisations d’actes),mais non de l’intérieur. Au dedans de soi, c’est toujours un état de guerre et nos paradoxes s’affrontent. Sartre n’était-il pas lui-même un être encombré de paradoxes qu’il voulait fuir ?
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