Bien sûr après « l’ombre du vent », la barre était haute. Le sujet moins captivant sans doute mais l’écriture est là. Toujours intelligente.
Avant dernier chapitre, nos paroles deviennent des mots, encre noire :
« …Oscar ignore que tous les contes sont des mensonges, alors que tous les mensonges ne sont pas des contes. Les princes ne sont pas charmants, et les dormantes, si belles soient-elles, ne se réveillent jamais de leur sommeil. Il est le meilleur ami que j’ai jamais eu… »
J’aurais pu t’écrire cette lettre, Il faudra que tu la lises. Lorsque nous nous retrouverons…
« …Pendant des années, j’ai fui, sans savoir ce que je fuyais. J’ai cru que si je courais plus loin que l’horizon, les ombres du passé s’écarteraient de ma route. »
Traverser le miroir, est-ce possible ? Dans l’après peut-être. Je te serre ma bella !
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Prophéties infidèles Les ombres du passé n’étaient elles que des ombres ? Une ombre existe-t-elle sans un peu de lumière ? A l’ombre de clairières, des elfes racontaient Des histoires si belles et emmêlaient les trames Des ombres de lumière Il manqua une rune, un chapelet magique, juste une incantation, une occulte formule Une métamorphose à peine commencée Et le crapaud n’a pu Réveiller sa dormante Ni quérir de baiser.
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L’impossible Prince…
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L’inassouvie princesse…
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