Un grand vent
Fou, malin,
Balaie les moindres recoins
Tout vole.
Les branches ploient et protègent
Les bourgeons gorgés de vie.
Les volets claquent
Les portes battent
Le silence a laissé place
Au grondement sourd de ce nouvel ami.
Les cheveux volent
les rires s’envolent
Vers les merveilleux nuages
Qui courent
On ne sait trop vers où.