Sous les tuiles rouges brûlantes les murs étincelants.
Sous le ciel bleu les oiseaux ailes déployées comme de longues ombrelles.
Sous le vent léger les feuilles bruissantes des arbres.
Lorsque les pieds ne touchent pas terre, je ne suis qu’un élément parmi les autres. La vie se balance. Tantôt oui, tantôt non.
L’odeur de la terre se colle à la mémoire et ramène au chemin des herbes hautes de l’enfance. Aux abricots juteux. Aux prunes fendues sucrées qui tachent le petit débardeur blanc.
Lorsque le hamac me berce tantôt hier, tantôt demain, je ne suis que l’instant et rien ne presse.
Le temps béni des bretelles à picot des débardeurs « Petit Bateau »…
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J’aime beaucoup les petits détails qui sonnent juste comme » les débardeurs blancs » Merci pour ce poème Corinne
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