Ecrire

Chaque vague éclatée réveille à la vie. Chaque reflet tape à l’œil et je n’ai qu’à entrouvrir les lèvres pour goûter au salé de l’air.

Des milliers de mots se déversent sur le sable, écume du monde là devant. Le silence est mort et le chant des flots comme le flot des mots me chavire.

Il est temps de renaître et de se jeter à l’eau…

Vers toi

L’eau monte par toutes les pores du souvenir

Tu es la gerbe flamboyante qui se jette

A marée montante à l’assaut de la roche

Tu es l’écartèlement de la Terre et du Ciel.

Je te vois venir à moi dans les nuages qui dansent

Océan

Je n’ai pu aller comme prévu à l’océan, il est venu à moi grâce à quelques coquillages rapportés dans mes valises lors de précédentes escapades.

A mon oreille, les vagues. A mes yeux la ligne d’horizon loin devant.

Dans mes cheveux un vent de liberté.

A mes pieds la mer

D’où je suis

Tout est affaire de place.

Choix du strapontin
de la chaise ou du fauteuil.

tomber de haut ou
ras de terre un petit banc d’enfant

Une place, juste une place
où il fait bon vivre, lire

ouvrir les paquets
« textoter » avec mon Anglais préféré

« Le sac est réversible,
je t’aime ma belle »
dit-elle

« une double chance,
comme une pièce de monnaie
qui tomberait sur le chant »
dit-il

Ils sont là
où je suis,
petit banc, oui,
petit banc dans Paris.