Ode
«Que nos cœurs solitaires soient au bout de leur peine”.
Philippe Djian pour Stephan Eicher
«Que nos cœurs solitaires soient au bout de leur peine”.
Philippe Djian pour Stephan Eicher
Je voyais la troupe fantasque
Dans l’aube terne s’éloigner.
Le dernier portait un faux nez
Et son camarade, un vieux masque,
Qu’un autre avait dû lui donner.
Folle bohème, ô ma jeunesse,
Qui t’en vas par ce froid matin,
En attendant que le jour naisse,
Qu’as-tu fait de tant de promesses
Et de tant d’espoirs incertains,
De Montmartre au Quartier latin ?
C’est toujours toi que l’on regrette
Et plus tard, lorsque l’âge vient,
On voudrait que le temps s’arrête :
Il est trop tard, nul n’y peut rien.
Francis Carco
La bohème et mon coeur
Chaque vague éclatée réveille à la vie. Chaque reflet tape à l’œil et je n’ai qu’à entrouvrir les lèvres pour goûter au salé de l’air.
Des milliers de mots se déversent sur le sable, écume du monde là devant. Le silence est mort et le chant des flots comme le flot des mots me chavire.
Il est temps de renaître et de se jeter à l’eau…
Il parle, ses lèvres bougent
Elle n’entend pas ses mots
Le vent éteint les murmures.
Son cœur-tambour
Bat à la vitre brouillée
Aux plis de ses yeux
Se dessinent déjà
Les tourments de l’absence.
Elle pense tant à lui
Que son corps se fend
Comme un bois mort
Le temps écharpe les rêves.
Je me souviens que cet été là maman s’inquiétait pour mon dos. La rééducation prescrite par notre médecin de famille n’avait pas eu l’effet escompté.
Nous étions partis pour trois semaines en Alsace à Altkirch plus précisément. La canicule de cet été là nous menait chaque après-midi à la piscine. En maillot de bain je fus donc facile à observer.
C’est ainsi que dès notre retour, rendez-vous fut pris chez notre médecin. Maman trouvait que le S de ma colonne vertébrale s’était accentué. Après un examen minutieux le médecin jugea que la courbure s’était aggravée très rapidement et qu’il fallait consulter des spécialistes à Paris sans perdre de temps.
Un long chemin commençait .
A suivre…
Un masque sur la bouche et le nez
Paris odorat bandé
Finalement pas si mal.
Nous marchons sous les marronniers
Autour de l’église Saint-Lambert.
Je ramasse les premiers marrons tombés
Je cherche machinalement la poche
De ma blouse noire à col Claudine fleuri.
Débandade de l’esprit.
Tout fout l’camp…
Ecriture et peinture - Le reflet de mon travail quotidien dans l’art.
Un petit rien, quelques fils de soie, des petits cailloux blancs dans la poche...
Vous devriez savoir que je laisse toujours mes yeux dans les arbres...Jusqu'à ce que mes seins s'ennuient...
Carnet de bord de Diane Alazet
Les notes d'un poète réveillé ne valent pas grand chose. Je ne les donne que pour ce qu'elles valent ; à mes risques et périls. Une expérience de plus. (Jean Cocteau)
Quelques mots qui se mêlent et s’emmêlent..
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Poésie. Le sens des sens comme essence de l'être
... le premier matin du monde est aujourd'hui ...
Les vertus de l'écriture
Textes poétiques et d'actualité -nulle part ailleurs !
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La poésie ou... la poésie
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