papillon étoilé * funambule 37

Des grands pans de ciel

Entre les mains…

 

Les funambules touchent les étoiles, c’est certain. Je crois même qu’elles viennent se tatouer à eux. Des lueurs qui dansent alors au fond des yeux. Des flammèches qui réveillent de l’engoudissement.

 

Elles sont là au bout des cils. A les tenir éveillés. Des lambeaux de lumière gravés en creux. Une calebasse emplie de doutes et de certitudes. Des pépites étoilées… devant les yeux.

 

Se tenir sur le fil de ses certitudes, savoir ce dont on ne veux pas. Oui. Le funambule sait qu’il doit toujours fixer le point d’horizon.

Le point de rencontre.

 

Une place carrée dans une ville ou un jardin. Une silhouette se dessine. Un pas devant l’autre. Doucement, tout doucement. Approcher la lumière.

 

Papillons multicolores, les doigts se tendent, les mains se tiennent. Un équilibre qui se trouve à la croisée des fils.

 

 

Je crois.

Je crois à la douceur exquise de l’instant.

Je crois au tissage des fils

Je crois au miroir des sentiments, au précieux de l’amour.

 

Je crois en nos épuisettes de chasseuses de papillons… Au noir de la nuit mauve.

5 réflexions sur “papillon étoilé * funambule 37

  1. Savoir ses doutes intérieurs, si grands, si grands… Je tombe en eux et eux en moi… Savoir ce qui est juste, inconditionnellement, toujours, et se tenir à cela, comme à une rembarde. Cela, au moins,  tient bon la barre, même s’il faut ramer. Souchon chante un truc comme ça, non ? Je t’embrasse ma belle papillonnette !  

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