Elle a si langoureusement
Balayé les courbes des collines
Que le vent s’y est posé
Comme un baiser
*
D’un doigt elle a creé
La profondeur du fleuve
Alors la rive telle un crayon à lèvres
En a dessiné les contours
*
D’un grand rire
Elle a retourné la Terre
Régalé les corbeaux en bandes
Ouvert le Ciel, horizon déferlant
Loin devant
*
En un claquement de cil
Elle s’y est noyée
Mordant au passage les nuages,
Effilochées de rêves inassouvis.
Re beau !
Brigitte
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Beau.
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Merci Anonyme 🌸
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