Il parait que marcher donne un élan à la reflexion. Non pas l’élan débridé qui souvent me faire perdre le fil mais un élan mesuré, à pas compté. Une cadence du pas, un rythme de la respiration régulier qui mène à une reflexion plus lente, plus profonde.
Je prendrai donc demain mon baluchon. Trois jours de balades en Baie de Somme.
Je m’efforcerai donc, moi, d’un naturel tout à trac en vrac, de rythmer ma pensée à celle de mes pas. Pas de sauts de cabris, de la lenteur dans la marche.
Je veux là-bas noyer dans les vagues le pesant de la vie, effacer sur le sable les mots écrits plutôt que dit et balancer du haut des falaises ce que je crois savoir.
Des chemins à suivre, le vent à humer, les goutelettes salées sur le visage. Je prendrai tout. Tout ce qui n’est pas moi.
Lorsque le soleil tombé dans la mer aura tatoué mon horizon, je reviendrai.
compte donc tes pas en cadence, laisse l’idée faire son chemin, hume le vent, et l’air salin et puis reviens … amitié .
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Ah pas facile d’écrire un commentaire depuis hier…
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Très belle chute de ton papier ! Le vide de la tête et des embruns pour le faire parler.
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