La Nouvelle-Orléans.
Tempête annoncée.
On plonge alors dans les eaux tortueuses de l’esprit humain confronté à l’implacable loi de la Nature.
Noirs, blancs, hônnetes gens ou malfaisants, mêlés, emmélés dans la peur.
Le vérité prend corps d’où qu’elle vienne. Et la mort rôde et vous happe à chaque rencontre.
« …Nous ne sommes pas à l’échelle de ce qui va venir. Le vent va souffler et il se moque de nous, ne nous sent même pas. Les fleuves déborderont et les arbres craqueront. Une colère qui nous dépasse va venir. C’est bien. Les hommes qui restent et verront seront meilleurs que les autres. Nous allons tout perdre. Nous allons nous accrocher à nos pauvres vies commes à des insectes à la branche mais nous serons dans la vérité nue du monde. Le vent ne nous appartient pas. (…)Mois, Josephine Linc. Steelson, pauvre négresse au mileu de la tempête, je sais que la nature va parler. Je vais être minuscule mais j’ai hâte, car il y a de la noblesse à épreouver son insignifiance(…) »
Et puis l’amour qui est.
« Il n’y a que là, que dans ses bras à elle que les voix se taisent, et les flammes s’éteignent. Il n’y aque là et, en le lui disant, c’est comme s’il déposait sa vie à ses pieds. Elle le sait, elle le sent, elle lui prend le visage dans les mains et l’embrasse. Ô le long baiser qui dure et soulève les vies, balaie la poussière de nos errances. Il ne bouge pas. IL sent ses lèvres qui effacent sa vieillesse. Ses lèvres qui balaient les peurs inutiles et la fatigue de vivre. »
Un beau roman.
il y a tant de livres que je n’aurai pas lu … c’est à désespérer ….
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Donc à lire… Et que ça saute !!!
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